Jodhpur, la ville bleue
On reprend le bus dans le Nord de l’Inde, pour Jodphur. On découvre que le tarif est 30% moins cher pour les femmes dans le Rajasthan. Lors de ce trajet, nous pouvons constater que les paysages sont plus arides, et la population est plus pauvre. Dans le bus, une femme s’assoit carrément par terre avec ses 4 marmots, dont certains sont cul nus et sales. On rencontre aussi 2 indiennes, l’une est étudiante en médecine et retourne dans sa famille pour le week-end, l’autre passe un examen de l’Indian Air Force le lendemain. Elle est stressée de se retrouver seule dans cette ville.
Nous nous demandons si nous ne croisons pas des Bishnoï dans le bus, au vu de leurs turbans colorés et de leurs vêtements différents, mais nous n’aurons pas le fin mot de cette interrogation. Les Bishnoïs sont un peuple ayant une conscience écologique assez poussée, et qui n’abat aucun arbre ou ne tue aucun animal.
En arrivant à la station de bus de Jodphur, nous tentons de trouver notre chemin, bien aidés par les policiers. L’avancée pour trouver notre guesthouse n’est pas facile, les ruelles sont étroites, et avec nos sacs à dos et les véhicules à moteur, ce n’est pas évident de progresser. D’autre part, notre plan du Routard est dur à suivre, nous nous trompons une ou deux fois de chemin avant de trouver une guesthouse à notre goût. Nous montons sur le toit pour apercevoir la vue sur la ville, et le fort, magnifique !
Le lendemain, comme c’est dimanche, c’est « vrai » petit déjeuner. On évite les bananes et les biscuits habituels. En plus la vue n’est pas déplaisante, enfin c’est la même qu’hier soir…
Il est temps d’aller à la découverte de ce fort qui domine la ville.
En redescendant nous nous baladons dans les ruelles et observons les scènes de vie. Dans le marché je tiens mon appareil photo, et un marchand m’interpelle en me demandant si je peux lui prendre une photo puis lui envoyer par mail. Mouais, ok. Par contre sa carte est un peu plus loin chez son frère avec son adresse mail, il m’emmène. Ca commence à sentir le guet-apens son truc… Son frère commence à me parler, et me fait rentrer jusque dans son magasin, ça devient saoulant. Bon tu me la donnes cette adresse ? Puis il me dit tu connais Bompard ? Je réponds que non, vraiment. Je récupère la carte et je repars. J’en parle à Sophia, qui éclate de rire : il ne s’est pas adressé à la bonne personne apparemment. Elle, elle connaît. Mais était restée volontairement à l’écart, sentant l’arnaque arriver ; celle-ci consiste à faire croire à ton pigeon que c’est toi qui fabrique les fringues pour Bompard (ou autres grands noms de la mode). Mais bien sûr… Franchement le truc était tellement gros que je me demande comment certains peuvent tomber dans le panneau.
Chez un marchand, je tente une négociation sur des babouches. Malheureusement la technique du « Merci, Au revoir, C’est trop cher. » n’aura pas marché, mon prix était trop bas.
Nous ne sommes pas restés très longtemps à Jodhpur. Le fort était splendide mais la ville nous est apparue plus hostile. Il n’y a pas grand-chose d’autre aux alentours, il aurait fallu avoir un chauffeur pour explorer d’autres sites.
Toujours aussi joli…. Vous partez quand de l’Inde ?
On a quitté l’Inde au moment où tu as rédigé le commentaire. On est au Myanmar depuis le 8 mars au matin. Comme j’ai du retard sur le blog, dès que je me connecte, je mets la carte du « Où sommes-nous ? » à jour.