Pyin Oo Lwin, une belle surprise
Nous n’avions pas vraiment de plans après Bagan. Et puis un aventurier canadien rencontré dans un bus nous parla du viaduc de Gotheik, situé à 300m au-dessus du sol et que l’on traverse en train, entre Pyin Oo Lwin et Thipaw. Tiens, d’autres personnes nous ont aussi parlé de Thipaw.
C’est décidé, nous rejoindrons Thipaw en train en passant d’abord par Pyin Oo Lwin. Cette ville qui ne devait constituer qu’une étape logistique nous a agréablement surpris !
De nouveau un trajet en bus permettant d’observer de nombreuses scènes de vie dans les petites villes, les villages, les champs. Scène cocasse : un type sur son char à bœufs les yeux rivés sur son smartphone !
Puis on arrive en petite montagne en début d’après-midi : Pyin Oo Lwin est située à 1200m d’altitude. Pour une fois, on galère un peu avant de trouver une guesthouse qui nous convienne : soit trop chère, soit « no foreigner », soit un peu cracra.
En se baladant dans les rues on est surpris de constater que cette ville est très cosmopolite : on y reconnait des visages birmans bien sûr, mais aussi indiens, chinois, et d’autres moins familiers, peut-être bangladais. On pourra d’ailleurs de nouveau entendre l’appel à la prière, ça faisait longtemps ^^
On croise aussi de nombreux mini-carrosses trop mignons (diligence selon Thibault) :
Le lendemain, nous sommes bien décidés à profiter de notre seule journée entière à Pyin Oo Lwin. Réveil à 7h. Petit déj servi par l’ado de la maison, tandis que le plus jeune fait des vocalises. On loue un sccoter directement à la guesthouse. Il est différent de celui que nous avons eu à Hpa-An : celui-ci a des vitesses, un embrayage, il est plus gros quoi. Et moins facile à conduire .. Thibault se demande pourquoi il ne démarre pas ; normal, il n’a pas mis la clé ! Ça commence bien ^^
Direction le jardin botanique (ça change comme activité 😉
Ce n’est pas vraiment la flore qui nous intéresse le plus, c’est surtout la faune : il y a plein de magnifiques papillons qui virevoltent, comme ceux que l’on voit dans les musées d’histoire naturelle, sauf que ceux-là sont bien vivants. Malheureusement il est très difficile de les prendre en photo, en particulier les plus gros comme par hasard, car ils ont la bougeotte !
Soudain, je vois passer un oiseau d’une envergure impressionnante, et très très coloré. Je reconnais sa photo sur la mini-brochure : on a aussi pu l’observer dans une grande volière (parcelle du parc recouverte d’un filet) avec 2 ou 3 acolytes (du coup je ne sais pas s’il y en a quelques-uns en liberté ou l’un d’eux s’était échappé).
Dans le genre superbes couleurs et grande envergure, nous avons aussi le paon. Nous avons la chance d’observer la parade amoureuse de 2 mâles envers une femelle. Plusieurs photos pour la peine, car j’adore les paons :
Au final on sera restés près de 3h dans ce parc !
Nous nous dirigeons ensuite vars un premier site de « Waterfall », apparemment très prisé des birmans. Et en effet, c’est le cas. Il y a des petites cascades en contrebas desquelles les jeunes s’amusent. Autour, des petits restaurants et des petits marchants de fruits et produits d’épicerie. Il n’y a strictement aucun occidental.
On est quand même attristés de voir le nombre de déchets joncher le site, que ce soit dans l’eau ou aux abords. Pourtant les birmans aiment ce site, pourquoi donc le polluent-ils, ne serait-ce que visuellement ? En tous cas, cela enlève à Thibault l’envie d’aller se baigner lui aussi …
Après avoir mangé et s’être baladé un peu, nous repartons, direction un autre site de Waterfall situé à l’autre bout de la ville (aaaah, la liberté du scooter !!).
On nous annonce 30 minutes de descente bien raide. Ce sera plutôt 40 grosses minutes en ce qui me concerne … C’est vraiment pentu, ça fait super mal aux genous. Je me dis que l’expression « mou du genou » s’applique ici, au 1er degré.
Et puis on arrive enfin. Et là, on est bouche bée. C’est magnifique. Magique.
La cascade est super grande. La roche est jaune ocre et parsemée de végétation verdoyante par endroit. A ses pieds, l’eau est TURQUOISE. Waouh. On se croirait dans une pub pour un gel douche. On est dégoûtés de ne pas être venus plus tôt (il est déjà 16h15) ! Nous en profitons néanmoins au maximum.
C’est ici qu’a lieu l’épisode des lunettes. Juste avant de partir, Thibault ne retrouve pas ses lunettes. « Je te les ai données avant de plonger », dit-il. « Non, ça ne me dit rien… », réponds-je. Vous vous doutez du fin mot : trop pressé de plonger dans cette eau turquoise et fraîche, Thibault a oublié de retirer ses lunettes …. La panique.
Puis je les aperçois, sous l’eau. Thibault, lui, sans lunettes, ne voit rien. Il retourne dans l’eau et fini par les apercevoir. Par méga chance, elles sont tombées sur un rocher quelques centimètres avant l’abysse…
Allez, il ne faut plus traîner, le soleil est en train de se coucher. Personnellement, la remontée me parait moins difficile que la descente. Et le coucher de soleil sur les montagnes est magnifique.
Coucou de très belles photos…et bien cadrées, au fait un toucan ou pas ?? on a pas la brochure^^ merci pour la parenthèse pour les mamas et du — pour les lunettes…ha ces hommes…bisous bisous
Non ce n’est pas un toucan mais je ne sais pas ce que c’est … Sur la brochure ils disaient seulement qu’il y avait une volière et avaient mis une photo de lui pour illustrer mais c’est tout 🙁 Cerise sur le gâteau, je me souviens avoir voulu prendre en photo une pancarte dans la volière sur laquelle était inscrit son petit nom mais c’est pile à ce moment-là que ma carte mémoire s’est déclarée pleine … Dommage.
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah, mais je me souviens maintenant ! J’avais pris en photo la pancarte avec mon portable en me disant que ça me servirait pour le blog ! Pfff, tête de linotte…
ET DONC LA REPONSE EST : c’est un great hornbill, ou calao bicorne en français !
Bizz