Kampot la paisible

Nous avons passé peu de temps à Kampot, mais j’ai l’impression qu’il s’y est passé mille choses, et c’est ça qu’est bon ! J’ai donc décidé de découper cet article en 6 parties.

Et là vous vous dîtes « oula, mais elle a écrit un roman ! » ! Don’t worry, peu de texte mais beaucoup de photos, c’est promis !

Teaser :

I – Ballade en ville (oups, on n’a pas pris beaucoup de photos en fait … ça commence bien !)

II – Kep et son marché aux crabes (miam)

III – Plantations du fameux Poivre de Kampot (attention : encore des photos de chat…)

IV – Le mystérieux plateau de Bokor (flippant… ou pas)

V – Ballade au « Secret Lake » (mais pourquoi est-il aussi secret ??)

VI – Last but not least … (suspense !)

 

C’est parti :

I – Ballade en ville

Nous arrivons à Kampot vers 14h et prenons nos quartiers dans une chouette guesthouse, pour un prix plus que satisfaisant (8$). Nous partons ensuite nous balader en ville, pour nous imprégner de son atmosphère et accessoirement combler nos estomacs gargouillants par une assiette de riz ou de nouilles dans une gargote. Kampot est située en bord de rivière, et se révèle paisible et agréable (peut-être un lien de cause à effet ?).

 

II – Kep et son marché aux crabes

Cap sur Kep en scooter. Petite ville paisible également, Kep est connue pour son marché aux crabes.

 

III – Plantations du fameux Poivre de Kampot

Eh oui, le poivre de Kampot, ça vous dit quelque chose ? Il est considéré comme l’un des meilleurs poivres du monde. C’est parti pour la visite d’une plantation. La visite est gratuite, mais on nous propose de prendre un verre avant de commencer, c’est de bonne guerre. Et là, que vois-je ??

 

IV – Le mystérieux plateau de Bokor

Sur le plateau de Bokor se dresse une ancienne station d’altitude construite à l’époque du protectorat français, et censée accueillir colons et gens de la haute société souhaitant fuir la chaleur de Phnom Penh. Elle n’a jamais connu grand succès, et fut ensuite le théâtre de combats entre Khmers rouges et Vietnamiens. La station a donc été désertée et quelques bâtiments abandonnés laisse une impression fantomatique… Enfin surtout si on vient à 5h du matin comme l’a fait notre travel buddy Jérémy ! Nous on y est allés à une horaire plus raisonnable, vers 9h-10h, et sans le brouillard et le froid, mais le soleil, la chaleur et les touristes, l’endroit est tout de suite moins charismatique, et ne restera peut-être pas dans nos mémoires …

 

V – Ballade au « lac secret »

Ce lac doit certainement son nom au fait qu’il est difficile à trouver …

 

VI – Last but not least …

… Une jolie rencontre.

Dans le mini-van nous amenant de Sihanoukville à Kampot, une petite famille monte en court de route : une jeune femme, un jeune homme et une petite demoiselle blonde aux yeux bleus, aux cils d’une longueur à rendre jalouses les égéries L’Oréal, Rimmel et tutti quanti. Elle parle anglais, donc forcément c’est mignon à son âge. Quand tout d’un coup, elle se met à s’exprimer dans un français aussi limpide que le mien. Ca surprend. En fait elle parle français avec sa mère et anglais avec (je l’apprendrai plus tard) son beau-père, américain. Thibault et moi parlons du Vietnam, la française nous aborde. C’est comme ça que débuta cette belle rencontre.

Ludivine (Lou pour les routards anglosaxons) est française, a 30 ans et voyage depuis 10-12 ans. Elle a initié sa fille Prâan (du sanskrit Prana, qui désigne l’énergie vitale) dès l’âge de 11 mois, et celle-ci a déjà un passeport à rendre jaloux … bah nous par exemple ^^. Rich parle comme un « vrai » américain, avec sa voix rauque et ses phrases teintées de « fuck », « fucking » et se terminant par « Bro » 🙂 On comprend la majorité de ce qu’il dit, ce qui nous rend pas peu fiers.

Prâan a 5 ans et est une petite fille étonnante, comme on pourra s’en apercevoir par la suite : d’une maturité certaine pour son âge (même si elle reste une enfant : quelques caprices et fanatisme incompréhensible pour la Reine des Neiges sont de mises), une ouverture d’esprit incroyable (en plus des voyages, elle côtoie des enfants autistes via le travail de sa maman), une répartie à envier (« Oh my Bouddha, it’s too much! »), et une soif d’apprendre hallucinante (non contente de parler anglais couramment, elle veut maintenant apprendre l’espagnol, le langage des signes, sans parler du yoga et de la méditation …).

On passera de très bons moments tous ensemble pendant ces 2-3 jours. C’est ça aussi le voyage, rencontrer des personnes d’un milieu différent du nôtre, de belles personnes, qu’on aurait jamais rencontrées si on était restés dans notre petite routine banlieusarde…

 

Sophia

Sophia

2 Comments

  • Mam Sonia

    Que dire ABSOLUMENT FABULEUX on ne se lasse pas de vos découvertes…et de vos rencontres….de belles images aussi…SUBLAMM and MAGNIFAQ of C.C bisous bisous à vous deux les amours( c’est pas le tout faut que je prépare ma valise pour moins que ça (kms))^^

    7 mai 2016 at 16 h 03 min
  • Maman

    Je ne savait pas que Jacommeti avait de la famille à Kampot ! C ‘est vrai que cette séance chatons était attendrissante .D’ autre part Thibault doit s’ informer sérieusement sur la vie de La Reine Des Neiges : entre Daphné et Prâan ,il va réinvestir ses connaissances et passera pour un spécialiste !!
    Des BISOUS ²²²²²²²²²² et quel plaisir de vous lire et de profiter de vos belles photos .A bientôt.
    Mam – Mich

    8 mai 2016 at 8 h 53 min

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