Le marché des ethnies à Bac Ha
Le marché de Bac Ha se situe à environ 2h de route de Sapa, se déroule tous les dimanches, et est connu car toutes les ethnies des villages alentour viennent y faire leurs courses. Cela promet un festival de couleurs et de visages.
Après avoir pris deux bus, dont le deuxième était tellement plein que les derniers passagers étaient assis sur nos sacs à dos dans le coffre, nous trouvons une homestay conseillée par des amis à un prix vraiment raisonnable. Par contre, ce sera salle de bains commune, un futon à même le sol, une porte coulissante sans serrure, et un trou en guise de fenêtre. Les propriétaires sont vraiment accueillants, mais ne parlent pas un mot d’anglais. Les discussions se font à l’aide du traducteur de Google, pratique mais un peu long tout de même. Nous mangeons avec la famille qui nous invite à partager son repas. Chacun se sert avec ce qui est au milieu sur la table, c’est très courant au Vietnam.
Le soir nous croiserons Manon et Clément que nous avions quitté au Laos. Ils sont un peu en galère : après avoir loué et rapporté un scooter, on ne leur rend pas leurs passeports, mais ceux de quelqu’un d’autre… L’histoire se finit bien mais cela renforce mon manque de tranquillité à chaque fois que je laisse mon passeport.
Le soir, un peu par hasard, nous tomberons sur un vietnamien qui parle anglais et qui tient un restaurant avec un écran. C’est l’occasion de se poser pour regarder une première mi-temps de l’Euro 2016 qui a lieu en France. Même dans des coins assez reculés, tout le monde regarde le foot, c’est un peu surréaliste mais tous les écrans sont allumés sur la même chaîne, et les rues sont quasi désertes. Ils n’ont pas forcément la notion de l’enjeu, mais regardent pour le spectacle.
Le lendemain matin nous allons au fameux marché tant attendu, il tiendra toutes ses promesses. Il y en a pour tous les goûts et toutes les couleurs. On pourrait mettre des milliers de photos.
Nous aurons le droit à nos tentatives d’arnaques. La première fois, cela se passe autour d’un beignet. Alors que le prix demandé est de 10000 dongs la pièce (soit 0,4€), je vois à côté de moi une vietnamienne payer 2000 le beignet. Je m’engouffre dans la brèche : ce sera 2000 pour moi aussi, ouf !
Pour le deuxième essai, le niveau d’hypocrisie est hallucinant. Au départ, nous demandons deux cafés, le stand est en plein milieu du marché. Cela donne une photo sympa avec un beau sourire de la vendeuse.
Mais quand il s’agit de payer, le prix a bien augmenté ! Déjà c’était un grand café apparemment alors qu’à aucun moment on n’a vu deux tailles différentes. Et ensuite elle veut nous faire payer les cacahuètes qu’elle nous a données alors qu’en nous apportant l’assiette, avant de la poser sur la table, elle nous en a mis dans la main à chacun. Au final on ne lâche rien, on donne le compte juste de ce qui était prévu, et on se barre. Elle ne fera pas un scandale, elle sait très bien ce qu’elle fait.
On remarque aussi qu’au Vietnam il y a beaucoup moins de personnes qui parlent anglais que dans les autres pays traversés, le G’palémo remplit tout son rôle, cela évite de se voir servir un ice tea quand on demande où sont les toilettes ! Histoire véridique vécue par Candyce.
Le midi, nous retournerons dans une petite gargote qui nous a bien plu. Nous prendrons des soupes, en montrant bien du doigt lesquelles sur le panneau.
Mais encore une fois, au moment de payer, apparemment j’ai eu un phon ga thap cam au lieu d’un pho tron commandé (ou le contraire). Et bien sûr ce n’est pas le même prix… Alors oui il n’y a que 40 centimes d’euro de différence, mais c’est toujours le même principe, c’est un peu usant tout de même.
Le soir nous devons dire au revoir à Candyce qui rejoint Hanoï. Nous aurons passé quelques jours ensemble, c’est agréable de reformer temporairement des petits groupes d’amis, cela permet encore de découvrir d’autres personnes, d’autres profils…
Avant de rejoindre la destination suivante, nous resterons une journée de plus à Bac Ha tranquillement, nous mangerons encore une fois avec la famille, et irons cueillir des prunes.
Hello, malgré les négociations récurrentes sur les prix (ce qui est navrant c’est sur la nourriture) ils ont l’air sympa et souriants ces vietnamiens…par contre ce qui m’interpelle on dirait que les femmes sont « sapées » comme des péruviennes… par leurs visages marqués et mates..pleins de.bisous bisous à plus
On aura l’occasion de comparer avec les péruviennes alors !