Hoi An

Nous partons de Cat Ba le matin vers 9h, et de là commence un périple de plusieurs dizaines d’heures de bus, dû à notre problème de visa écourté. Nous nous sommes concentrés sur le nord du Vietnam et nous avons bien fait, ce pays est très étendu et possède de nombreux coins à découvrir, un mois est loin d’être suffisant.

Dans un premier temps nous nous rendons à Ninh Binh. Nous arrivons tant bien que mal à nous rendre à la station de bus, le chauffeur nous avait déposé devant un hôtel à quelques kilomètres de la ville, là où vont les touristes pour visiter la baie d’Along terrestre. Nous achetons nos tickets de bus au guichet officiel, en pensant payer le prix le moins cher. Mais non, les rabatteurs nous proposaient 30% moins cher, décidément les voies de l’argent sont impénétrables au Vietnam ! Le comble, c’est que le guichet officiel a finalement sous-traité la prestation à un opérateur privé en prenant une commission… De plus, la guichetière nous avait assuré que le bus arriverait à sa destination finale à 8h du matin, la réalité fût plutôt 11h30… Et dernier point avant de dire que les transports sont vraiment fatigants : nous avons changé de bus le lendemain matin vers 6h du matin, et un chauffeur de taxi nous assurait que notre billet n’allait pas jusqu’à la destination finale, qu’il fallait en racheter un. Fatiguant.

Après être partis depuis 27h de Cat Ba, nous posons le pied à Hoï An, petite ville du centre du Vietnam très visitée, et pour cause : de vieux bâtiments coloniaux jaunes un peu défraîchis, et des milliers de lampions qui pendent dans toute la ville, l’illuminant la nuit. Nous passerons sur le pont japonais, attraction de la ville car préservé de tous les conflits depuis 400 ans, mais qui pour d’obscures raisons n’est payant que dans un sens de passage. On a aussi voulu nous faire payer l’entrée dans le quartier piéton, ils nous connaissent mal.

Le soir nos mangeons comme des rois au restaurant 43, avec des bières pression maison à 3000 dongs le verre soit 0,12€. Manon est très motivée pour faire un cours de cuisine, et la femme du patron en propose pour un prix défiant toute concurrence. Nous choisissons 5 plats que nous préparerons donc tous ensemble demain matin. On va se régaler ! Après le dîner nous allons nous balader de nuit dans la ville, les lampions lui confèrent une petite atmosphère paisible et mystérieuse.

Après avoir rechargé les batteries (comprendre faire la grasse mat’) entre deux nuits dans des bus, nous prenons un petit café avant d’attaquer la préparation des plats. Les quantités sont déjà prêtes, il n’y a plus qu’à couper et faire cuire. Les plats ne sont pas hyper compliqués à faire, il nous manquerait peut-être un ou deux ingrédients en France. Nous constatons aussi à nos dépends la vitesse à laquelle la bouteille d’huile descend…

Après une bonne petite pluie comme l’Asie du sud-est peut nous réserver, la rue devient une rivière, nous restons coincés une petite heure avant de rentrer prendre une (vraie) douche, car nous prenons le bus ce soir pour Ho Chi Minh. Nous quittons Manon et Clément pour la deuxième fois avec toujours cette petite déception de devoir quitter des amis nouvellement créés au cours du voyage, mais nous les reverrons sûrement !

EN BONUS, la recette du calamar farci :

Ingrédients :

–  Mélanger ensemble ½ oignon blanc et ½ carotte coupés en petit cubes

–  1 poignée d’oignons nouveaux (que le vert)

–  1 calamar frais de 200g environ

Mélanger dans un petit bol les ingrédients suivants :

– 100g de porc émincé en petits cubes

– 1 cuillère à café d’ail écrasé

– ¼ de cuillère à café de sel

– ½ cuillère à café de poivre noir

– 1 cuillère à café de sucre

Sauce d’accompagnement : mélanger dans une coupelle ½ cuillère à café de poivre noir, 1 cuillère à café de sel, le jus d’un demi petit citron vert.

Préparation :

• Faire chauffer de l’huile dans une poêle, puis ajouter le contenu du petit bol. Faire revenir un peu moins d’une minute. Ajouter le mélange carotte-oignons. Quand les carottes sont cuites, ajouter les oignons nouveaux et faire revenir (à l’aide de baguettes, très important) 2-3 minutes en baissant le feu, puis arrêter le feu.
• Fourrer le calamar avec cette farce cuite, bien tasser et fermer avec 2 cure-dents.
• Dans une nouvelle poêle à bords hauts, faire chauffer de l’huile puis déposer le calamar farci. Faire revenir le calamar à feu moyen pendant 7 minutes environ, en prenant soin de le retourner régulièrement pour dorer toutes les faces.
• Disposer dans une assiette avec quelques crudités pour décorer (rondelles de concombres, tomates, feuille de salade), et entailler le calamar avec une paire de ciseaux (cf. photo).

Vous nous en direz des nouvelles !