Yogyakarta
Nous arrivons à Yogyakarta en fin de matinée par le bus. La recherche de logement fût sûrement une des plus longues avec Gilles. Après une heure de recherche, nous trouvons enfin quelques chose de convenable. Par chance, c’est juste à côté de la rue principale.
Dans cette ville, beaucoup d’échoppes sont alignées le long d’une grande rue nommée Marliboro, les Champs-Elysées indonésiens en somme. Ca tombe bien, c’est l’heure de faire des emplettes pour Gilles. De notre côté, nous restons les mêmes radins qui n’avons pas de place dans notre sac.
Le soir nous retrouvons Jaume et Isabelle qui nous ont devancé d’un jour. Je vous avais bien dit que nous les reverrons. Lors du dîner que nous partageons, Isabelle puis Sophia tombent tour à tour sur un piment que rien ne peut calmer. On a beaucoup de mal en Indonésie à avoir un riz non épicé. Quand on demande non épicé, ils interprètent peu épicé. Alors on répète « No chili, no spicy, tidak chili, tanpa chili », on essaye tout, même dix fois. Ils diront toujours « oui, oui », de toute façon le riz épicé est préparé depuis le matin.
Le lendemain matin nous allons visiter le Kraton, palais de la famille royale. Seule une petite partie se visite, les principales salles étant encore occupées. On n’a pas osé prendre de guide qui « parle » français, peut-être qu’on aurait dû.
On ne pouvait pas laisser partir mon père d’Asie sans être allés à un marché ! Entre les étalages de fruits dont on ne sait pas quand ils seront vendus, la viande fraîche qui ne va pas le rester très longtemps, où le capharnaüm des garagistes, les marchés en Asie se ressemblent tous un peu mais l’atmosphère est unique.
Et puis petit à petit nous nous sommes rapprochés du moment où mon père allait rentrer en France, et nous continuer notre chemin sur Sumatra. On a un peu (beaucoup) déchargé nos sacs dans le sien : guides de voyage, nourriture, petits cadeaux, vêtements inutilisés… On a bien du perdre un ou deux kilos. On avait aussi récupéré d’autres choses quand il est venu. C’est fou ce que les affaires s’abîment vite quand vous les mettez tous les jours !
Le dernier train que nous devons prendre part le soir à 22h pour arriver à Jakarta au petit matin. On se pose dans un café, on joue aux cartes. On commande un jus d’orange : il n’y a pas. Un café ? Le serveur part, puis revient, désolé pas de café. Euh ? C’est possible ça ? En tout cas, ça nous fait bien halluciner.
Après un trajet en classe ‘executive’, avec la lumière super forte et la climatisation à fond, nous montons dans un bus à Jakarta direction l’aéroport. Il nous restera encore quelques heures à tuer avant de clôturer pour nous cet épisode de notre voyage. Même si nous avons voyagé à notre « manière », être à 3 change quelque peu la façon de faire les choix de transport, d’hôtel ou de restaurant. Nous sommes contents de voir nos proches quelques fois pendant le voyage, cela fait du bien au moral, et nous laisse une impression étrange. Comme si un proche de la vie réelle venait dans notre bulle, notre rêve éveillé.
Le futur papi vous remercie pour votre carte postale (recue le 8/10). Françoise et moi vous faisons de grosses bises et Albane également. Nous avons eu Quentin à diner, il a la pêche le néo centralien,